Incontinence & Statique Pelvienne

D’autres, moins fréquent, concernent les organes du petit bassin avec comme résultat la sensation d’une gêne, d’une lourdeur, voire l’apparition d’une boule par la vagin, surtout en fin de journée. Cette « descente d’organe » constitue un prolapsus.

L’homme est aussi concerné, notamment il peut être gêné par une incontinence urinaire d’effort après une chirurgie pour cancer de prostate.

Sur un autre versant, l’incontinence urinaire peut être liée à une dysfonction vésico-sphinctérienne (vessie neurologique), liée à un traumatisme médullaire (blessé paraplégique ou tétraplégique), à une maladie neurologique (sclérose en plaque par exemple), au diabète, à un accident vasculaire cérébral…

Ces troubles ne sont en aucun cas une fatalité. La gêne sociale et l’inconfort qui peuvent altérer la qualité de vie rendent nécessaire leur prise en charge.

Le bilan comporte un examen clinique, associé à un bilan urodynamique, une cystoscopie, des examens d’imagerie.

Ces deux dernières décennies ont vu apparaître de nouveaux traitements médicaux ou chirurgicaux révolutionnant la prise en charge de ces troubles. Les traitements médicamenteux anticholinergiques, la rééducation, la neurostimulation des racines sacrées, l’injection de toxine botulique dans le muscle vésical, la pose d’une bandelette sous urétrale, les injections péri urétrales, la mise en place de ballonnets péri urétraux, jusqu’à la pose d’un sphincter artificiel pour l’incontinence urinaire totale. La chirurgie par voie basse ou la chirurgie laparoscopique (promonto-fixation) pour corriger les prolapsus des organes pelviens.

Toute la prise en charge, du diagnostic au traitement de l’incontinence urinaire ou du prolapsus, se fait sur le site de la Clinique du Palais.